Mobilisation contre le travail des enfants
Aujourd'hui, lundi 12 juin 2017, c'est la journée mondiale contre le travail des enfants. C’est un sujet qui me touche particulièrement. Si nous avons de la chance, en France, de ne pas être confronté à fléau, il est important de rester mobilisé et de soutenir ce combat porté par de nombreux organismes et associations.
Dans
le monde, des millions d’enfants sont contraints d’exercer un travail, privés de
leur enfance. Ils se voient imposés des tâches pénibles et souvent dangereuses
mettant en péril leur santé et leur éducation.
Quelques chiffres
- 168 millions d'enfants
sont en situation de travail dans le monde.
- 85 millions d'entre eux effectuent
des travaux dangereux (115 millions selon l’UNICEF)
- La région
d'Asie-Pacifique continue à enregistrer les plus grands nombre
d'enfants (presque 78 millions ou 9,3% de toute la population
d'enfants), mais l'Afrique sub-saharienne continue à être la région
avec la plus forte incidence de travail des enfants (59 millions, plus de
21%).
- Il y a 13 millions
(8,8%) d'enfants astreints au travail en Amérique latine et les
Caraïbes, tandis qu'ils sont 9,2 millions (8,4%) dans la région
du Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.
- La grande majorité des enfants
travaille dans les secteurs suivants : agricole (98 millions ou 59%), services (54 millions) et industrie (12 millions).
- Le travail des enfants chez
les filles a diminué de 40% depuis 2000, alors que
chez les garçons la diminution est de 25%.
Qu’est-ce que le travail des enfants ?
Selon
l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le travail des enfants
regroupe l’ensemble des activités
qui privent les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité,
et nuisent à leur scolarité, santé, développement physique et mental. Il fait référence à des travaux:
- dangereux pour la santé et le développement
physique, social ou mental des enfants;
- qui compromettent leur éducation:
- en les privant de toute scolarisation;
- en les contraignant à abandonner prématurément
l’école;
- en les obligeant à accumuler des activités scolaires et professionnelles excessivement longues et trop pénibles pour eux.
Les pires formes de travail des enfants comprennent
l'utilisation d'enfants comme esclaves, la prostitution, la vente de drogues,
le crime ou l’enrôlement comme soldats dans des situations
de conflit ou pour d'autres travaux dangereux (Le travail qui met en danger le
développement physique, mental ou bien-être moral de l'enfant, soit par sa
nature ou par les conditions dans lesquelles il est effectué, est dénommé « travail dangereux »).
Principales causes
Le travail des
enfants est essentiellement conduit par :
- la pauvreté des familles et des communautés,
- les normes sociales qui le tolèrent,
- le manque d’emplois décents pour les adultes et les
adolescents,
- la migration,
- les
situations d’urgences.
Il est
également une conséquence des inégalités sociales renforcées par la discrimination.
D’un point de vue
juridique
Les principaux textes internationaux concernant le travail des enfants sont
les suivants :
- La Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, novembre 1989 qui précise que : « Les Etats parties reconnaissent le droit de l'enfant d'être protégé contre l'exploitation économique et de n'être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptible de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé ou à son développement physique, mental, spirituel, moral ou social. »
- La Convention de l'OIT (n° 182), juin 1999 sur les pires formes de travail des enfants.
- La Convention (n° 138) sur l'âge minimum d'admission à l'emploi, juin 1973 qui fixe à 15 ans l'âge minimum d'admission à l'emploi. Elle demande aux Etats Membres de s'engager "à poursuivre une politique nationale visant à assurer l'abolition effective du travail des enfants et à élever progressivement l'âge minimum d'admission à l'emploi ou au travail à un niveau permettant aux adolescents d'atteindre le plus complet développement physique et mental"
Pour plus d'information ou pour aider ces enfants, je vous invite à vous
rendre sur les sites suivants :
- UNICEF
Feldine

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